Qui est Henri Roorda, l'anarchiste qui voulait révolutionner l'école
Oubliée, cette figure anticonformiste du début du siècle, humoriste, un des premiers chroniqueurs de l’histoire, qui avait mis en scène son suicide en 1925.
Henri Roorda, le rire détonateur
Voilà un siècle que ce maître facétieux et chroniqueur caustique a signé son ultime blague. Publications, spectacles et colloque en ressuscitent la prose comme l’esprit.
La bonne blague. Cent ans après sa mort, Henri Roorda n’a pas fini de faire rire
Voilà un siècle que ce maître de mathématiques, chroniqueur caustique et amuseur désabusé a signé son ultime blague. Heureusement, La Liberté en ressuscite la prose et l’esprit, en republiant une poignée de ses innombrables chroniques.
Alain Ausoni et Anne-Lisa Delacrétaz proposent, dans la collection Savoir suisse, un portrait détaillé de ce singulier personnage.
Voici 100 ans disparaissait Henri Roorda, l’un des chroniqueurs et humoristes les plus originaux de Suisse romande, également dramaturge, pédagogue, anarchiste et pacifiste. Toute une série d’événements et de publications marquent l’anniversaire, auquel Vigousse tenait à s’associer.
Les écrits pédagogiques de Henri Roorda, toujours pertinents, sont réunis aux Editions Héros-Limite, alors qu’un essai retraçant sa vie et son œuvre paraît au Savoir Suisse. Libertaire, Roorda a choisi de se donner la mort après avoir signé un ultime texte qui a fait sa célébrité posthume: «Mon suicide», en 1925
Henri Roorda. Envers, en prose et contre tout
Alors que le 7 novembre 2025 marquera le centenaire de sa disparition, Anne-Lise Delacrétaz et Alain Ausoni, tous deux de l'École de français langue étrangère de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne, publient la première monographie dédiée à ce «pessimiste joyeux».
« Envers, en prose et contre tout » : Henri Roorda (1870-1925) s’est amusé à parodier la formule devant des générations d’élèves. Ainsi détournée, elle révèle les trois penchants de ce professeur lausannois pince-sans-rire et discrètement subversif, proche d’Élisée Reclus : l’anarchisme, l’écriture, l’humour. Fort du succès de ses pamphlets pédagogiques, il a livré, parfois sous le pseudonyme de Balthasar, des essais, plus d’un demi-millier de chroniques, une série d’almanachs drolatiques, des levers de rideau… Son oeuvre questionne non sans bienveillance l’esprit et les moeurs de la société romande du début du 20e siècle. Cent ans après Le pédagogue n’aime pas les enfants ou Mon suicide, quels meilleurs remontants que son combat contre les « bourreurs de crânes », son pacifisme inébranlable et son pessimisme joyeux pour affronter les défis de notre temps ?
L'édition de ce livre a bénéficié, en plus des soutiens structurels de la collection, de l'aide généreuse de la Fondation Jan Michalski pour l'écriture et la littérature.
Éditeur : Savoir suisse
Collection : Savoir suisse
Publication : 7 mai 2025
Édition : 1re édition
Support(s) : Livre papier
Nombre de pages Livre papier : 176
Format (en mm) Livre papier : 120 x 180
Poids (en grammes) : 170
Langue(s) : Français
EAN13 Livre papier : 9782889156757
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